mardi 16 août 2011

Once upon a time in the west - jour 18 - Rocky Mountain National Park, Colorado














Dernier vrai jour avant le départ. Deux petites heures de route pour aller de Cheyenne à Estes, station chicos et porte du Rocky Mountain Park. Le temps est très chouette en début de journée et se gâte assez vite au point que je dois demander au type à l'entrée du parc s'il y a une chance pour qu'on échappe à l'orage. Le mec répond "the weather changes every 5 minutes 'round here, sir". Bon.
On commence la "Trail Ridge Road" sous le soleil, c'était déjà ça de pris. Pas pour longtemps. La route est la plus haute d'Amérique du Nord. Point le plus haut: 3700m. Et une paire de miles à plus de 3500. Ca caille mais alors bien comme il faut. L'oxygène est rare, on a l'impression d'être complètement bourrés. Et gueule de bois incluse dans le forfait: un mal de tête sur mesure, prix étudiés.
C'est majestueux, y a des dizaines de sommets à plus de 4000 autour de nous, mais par rapport à tout ce qu'on a vu précédemment, bestioles à part, rien qu'on n'ait déjà vu: ça ressemble étrangement aux Alpes du Nord. On va dire que ça nous fait un atterrissage en douceur avant de reprendre l'avion.
Alors que l'orage menace, on a des dingos qui trouvent le moyen d'aller se percher sur des rochers bien proéminents. Je me demande si ça ferait une jolie photo de choper le moment où ils se prendront la foudre.
La route du retour est excitante, au-dessus de certains nuages d'orage. Point relou: les Américains, dès que ça tourne un peu ou que les conditions météo ne sont pas optimales (je ne parle même pas des moments où ils doivent faire des manoeuvres...) roulent comme des petits vieux. On se dépêche un peu de rentrer à Denver car on a un dîner "souvenir" ce soir avec la famille qui avait accueilli Géraldine il y a une douzaine d'années pendant un mois et demi!
Sinon, Denver est BIG. Genre 5 millions d'habitants dans l'agglomération, bien étendue comme ils savent le faire.
On arrive à l'hôtel sans encombre. Le couloir qui mène à notre chambre est un peu flippant, "Redrum style".
La soirée est vraiment bien, le couple Savoie (c'est leur nom, je te jure) est hyper gentil avec nous. On va manger dans un resto italien pas dégueu du tout. Evidemment on n'arrivera pas à terminer nos plats, mais c'est d'un autre niveau que ce qu'on a mangé en général jusque là. Quoique des Italiens s'arracheraient probablement les cheveux.
Bref, c'était une bien belle manière de clore le séjour, Géraldine a pleuré tout ce qu'elle a pu, c'était vraiment top.

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