lundi 1 novembre 2010

Jour 3: Buenos Aires, suite et fin



Géraldine et sa copine



Gardel Vive!











San Telmo et ses antiquaires


El Zanzon























San Telmo (toutes les photos au-dessus)



Des fleurs partout!











Chez El Baztan







El Galope: asada et steak


Palermo est un quartier plutôt River Plate, alors que San Telmo est acquis à Boca Juniors











Palermo Viejo, ses boutiques, ses rues, ses glaces

On avait trop bien dormi la nuit précédente pour que ça ne soit pas louche. On a été servi la nuit dernière...Le samedi soir, les Brésiliens ont la fièvre. Les femmes se préparent pendant des heures en gueulant comme des poissonnières, les hommes boivent en attendant. Tout le monde rentre tard et bourré, en parlant comme chez soi dans le patio qui dessert toutes les chambres, c'est charmant. Ce qu'ils ne savent pas encore, c'est que demain matin, notre taxi vient nous chercher à 4h00... J'étais à deux doigts d'acheter un tambourin exprès...
Superbe journée, qui commence par une visite à San Telmo, l'un des quartiers les plus typiques et anciens de la ville. Ses rues pavées et ses vieilles maisons nous plaisent bien. Defensa, la rue principale, fait deux bons kilomètres de long, et est noire de monde en ce dimanche. Des artisans, des antiquaires, des faussaires, ça grouille, et l'ambiance est touristique mais pas non plus insupportable. San Telmo se situe juste au nord de la Boca, connu pour son club de foot, Boca Juniors, et ses pickpockets. On nous a tellement déconseillé d'y aller autrement qu'en taxi, et d'en revenir par le même moyen, en empruntant surtout que le Caminito, cette ruelle aux maisons de tôle colorée, qu'on a renoncé, préférant flâner l'esprit plus libre qu'en surveillant chacun de ses pas.
Le tour de San Telmo nous prend deux bonnes heures, dont une partie passée dans un "bar de quesos", autrement dit un excellent bar à fromages (!). Sur les conseils du patron, on opte pour un fromage fermier argentin, arrosé d'huile d'olive et de poivre noir. Génial.
On quitte ensuite le sud de la ville pour le nord ouest, dans le quartier de Once, qui abrite une partie importante de la communauté juive de B.A. Lors de nos visites guidées, cette dernière a été souvent évoquée et présentée à tort à mon avis comme la troisième en importance numérique de toutes les villes du monde. J'ai vérifié, et effectivement, avec 240 000 individus, elle n'est "que" la dixième.
L'Argentine est tellement réputée pour la qualité de sa viande bovine que j'avais cherché un peu partout si cette caractéristique s'étendait à la viande casher. J'étais donc tombé sur l'adresse du très recommandé El Galope, un restaurant du quartier. Nous avons donc testé pour vous (enfin, ceux d'entre vous que ça intéresse). On a commandé le plat national, une asada (je ne sais pas du tout à quelle partie de l'animal cela correspond, cf photo pour les apprentis bouchers) et un steak chacun, accompagnés d'une bouteille de Malbec, cépage argentin connu.
Ben pour faire court, c'était la meilleure viande casher que j'aie jamais mangée. Le steak surtout, une tuerie intégrale. Pour avoir mangé mon lot de semelles, à pouvoir ouvrir une cordonnerie, j'ai apprécié à sa juste valeur ce repas. C'était tout simplement magique, épais, fondant, bien grillé.
Ayant mangé chacun notre demi-kilo de barbaque (désolé pour les végétariens qui nous lisent), on se sentait un poil lourds, et l'on est repartis à pied vers le Palermo Viejo. Ce quartier, où José Luis Borges a passé une partie de son enfance, est désormais le repère de tout ce qui se fait de branché, jeune et cool à BA. Pour la mode locale, on donnera notre part, sans regret. Le coin est lui plutôt agréable, quoi que très cher pour les standards locaux. Là où nous avons payé dans le bar à fromages deux cafés (dont un double à la crème) et une très conséquente part de fromage environ 25 pesos (en gros 5 euros), on paie le même prix le seul double à la crème dans ce quartier. Pour se venger, on terminera sur le retour par une glace, qui ne sera pas terrible et tout aussi chère. Ah oui, parce qu'à Buenos Aires, les glaciers sont aussi nombreux que dans toute l'Italie réunie. Finalement, ce n'est pas si mal qu'on parte demain pour la péninsule de Valdès, parce qu'à ce rythme, les efforts consentis en vue du mariage seront un lointain souvenir d'ici quelques jours...
Je me rends compte d'ailleurs que la majeure partie de ce post est consacré à la bouffe. Ce sera différent demain, promis. 2h de vol au programme pour arriver en Patagonie centrale et visiter la réserve naturelle de Punto Tombo. Adios BA!

5 commentaires:

  1. Perso tu peux continuer à parler bouffe tu sais... :)

    RépondreSupprimer
  2. Hé hé!je t'avais bien dit que tu trouverai de la viande cacher ;)
    je vous kiffe!
    xx

    RépondreSupprimer
  3. je n'ai pas lu ce post désolé mais j'apprécie énormément ces photos cette ville à l'aire super agréable ! merci de nous faire partagé ce voyage !

    RépondreSupprimer
  4. Très bel article. Et les photos .. WHAOU ! Vraiment très réussies. Bravo !

    J'ai crée un blog récemment avec des photos. Merci de venir faire un petit tour, et laisser des commentaires en donnant ton avis sur mes photographies.

    Bisous..

    RépondreSupprimer
  5. ok ... j'ai compris ... je dois faire un régime avant d'y aller!!! Merci pour le tip ;-)
    Anaïs

    RépondreSupprimer