dimanche 21 novembre 2010

Jour 18: San Pedro - Santiago via Copiapo





Cet affreux lama, notre clef de chambre





Les improbables mixtures en vente sur le marché qui te guérissent même de ce que tu n'as pas.



En direction du Pacifique, les nuages



A l'est, un beau temps sans nuage



La barrière naturelle hyper efficace des montagnes



Le chirimoya, meilleur fruit goûté durant notre voyage




Notre hôtel et notre petite terrasse.


Dernier jour ici. Transfert vers Calama à 16h. On renonce à une nouvelle excursion pour prendre le temps de traîner un peu, aller faire un tour dans le village…
Hier soir, on n'a pas trouvé de liquide dans aucun des distributeurs: le week-end, ils ne sont pas rechargés, et les touristes qui affluent retirent encore plus. On est bien contents de ne pas être venus en pleine saison: déjà pour la chaleur, qui doit être insupportable, d'autre part pour la fréquentation du village et des sites, tous blindés.
Mauvaise surprise, impossible de trouver de l'argent de nouveau. On fait donc demi-tour, on commence les valises, en réalisant qu'on n'a pas trop envie de s'en aller…On essaie de manger vite, et je crois que Géraldine se retient de ne pas sauter à la gorge du serveur, toujours aussi réactif. Comme le déjeuner n'est pas compris aujourd'hui, on sait le prix que les gens paient: dans les 20 000 pesos chiliens par personne, soit 27€ à peu près. Pas donné-donné, mais c'est bon. On fonce faire un tour de nouveau dans le village. Achats encore. La valise est très dure à boucler. Vraiment pas envie de partir.
On dit au revoir à tout le monde, on lègue nos chapeaux de paille, vraiment trop encombrants. Et Pablo nous emmène à 130 km/h de moyenne à Calama. On contemple une dernière fois ce paysage d'une sècheresse absolue. La traversée de la Cordillère de sel est toujours aussi spectaculaire. Le col est dévalé à une telle vitesse que j'en ai les oreilles bien bouchées. En approchant de Calama, sur notre droite, vers le nord, un incroyable nuage de poussière sur au moins 15 km. On ne voit même plus les montagnes. C'est l'immense mine de cuivre de Chuquicamata qui en est responsable. On croirait un truc venu de l'espace, elle fait au moins 5 km de long. C'est une des attractions de la région. Les étrangers travaillant dans le cuivre y viennent nombreux. Preuve de l'importance du cuivre dans cette région, l'aérodrome s'appelle El Cobre. On voit monter dans l'avion des gens avec des casques de mineurs.
Décollage direction Copiapo, autre lieu majeur de l'extraction. Dès le décollage, encore une fois ce phénomène surprenant: tout le désert de Calama est libre de nuages, mais très nettement, à l'ouest, direction le Pacifique, on voit une immense barrière de nuages, arrêtés net par les montagnes. C'est la première fois que je peux constater aussi clairement un phénomène météorologique lié à une barrière naturelle.
L'arrivée à Santiago s'effectue de nuit. Echaudés par les récits de gens rencontrés en voyage, on ne prend aucun risque et l'on réserve un taxi dans l'aéroport. Le quartier de l'hôtel est moderne, commerçant, assez chic. Le hall de l'hôtel n'est pas mal. Mais la chambre…On se tape un bon fou rire. C'est nul, et ça coûte 170 $ US. Ben dis donc…Déco 80, matériel idem, petit, couleurs déglue, genre du vert hôpital au mur.
On décide donc de sortir manger. On s'installe en terrasse, oui oui il fait chaud. Pas mal. On se fait aborder au moins 3 fois par des mendiants. Des gens font les poubelles. Dans ce quartier chic. Bizarre. Direction la chambre. Petit plaisir du soir, sur HBO, on tombe sur Step Brothers. Grosse rigolade et dodo.

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