samedi 13 novembre 2010

Jour 12: Punta Arenas - Valparaiso


Sur la route, un point de vue sur le parc

Du même endroit 3 jours plus tôt



Gaucho et ses chevaux



Arbres à la coupe patagonienne.

NB: Désolé les photos sont assez dégueulasses mais tout est pris de la voiture :)


Le jour le plus long

Dur dur le départ de l'Eco-camp. On s'est tellement plu là-bas… On part sous un soleil extraordinaire une fois encore, et pour un sacré périple: 400 km jusqu'à Punta Arenas, puis 3100 km d'avion jusqu'à Santiago, avec un stop à Puerto Montt. Et pour terminer, plus de 100 km de transfert jusqu'à Valparaiso.
La route jusque Punta Arenas, avec les Italiens qui jouent aux cartes derrière nous, est typique de ce que l'on a vu en Patagonie jusque là: de la steppe, de la steppe, et encore de la steppe dès que l'on sort du parc. On s'arrête quelques minutes à Puerto Natales, toujours aussi jolie, et l'on repart pour 240 km très monotones. Le vent souffle encore beaucoup, et le van fait des embardées. Punta Arenas est située juste en face de la Terre de Feu, que l'on voit très bien. C'est le point le plus au sud que nous verrons. C'est plus au sud qu'une partie de la Terre de Feu.
La ville est pleine de maisons colorées, et l'aéroport tout neuf sert de point d'accès au parc du Torres del Paine. Pingouins et montagne.
On se demande si l'avion va pouvoir décoller avec le vent de malade qui souffle. On a vu sur le chemin beaucoup d'arbres qui avaient n'avaient de branches et de feuilles que d'un seul côté, comme décoiffés de manière définitive par le vent venant du Pacifique. Les habitants du coin préfèrent presque l'hiver à l'été car c'est bien en été que le vent souffle le plus. L'hiver, l'air est glacial, figé. On apprendra aussi la signification d'un drôle de panneau: ce n'est pas "chute de cailloux", mais "projection de cailloux", le vent les déplaçant sur des dizaines de mètres jusque sur la route et paf! le pare-brise. Les touristes en voiture de location se retrouvent aussi souvent dans le fossé car le vent latéral est infernal. Notre chauffeur s'accroche d'ailleurs à son volant comme à une bouée de sauvetage.
L'avion décolle facilement, bizarrement, et face au vent. Le Chili est tellement tout en longueur qu'il est très courant que les avions fassent des stops en cours de route: on débarque ainsi des passagers et l'on en récupère d'autres. Le spectacle depuis l'avion vaut le coup d'oeil: les Andes défilent sous nos yeux, avec leurs volcans à 6000 m. L'arrivée à Santiago nous permet d'avoir un joli point de vue sur l'Aconcagua, point culminant du continent, et sur le nuage de pollution remarquable de la ville…Il paraît qu'en hiver, l'air y est difficilement respirable. Pas de raison de mettre ceci en doute, tant la sortie d'avion est rude: on a pris une bonne quinzaine de degrés et perdu beaucoup de qualité d'air.
Il nous reste encore une bonne centaine de kilomètres à parcourir en direction de l'océan. Le chauffeur est bien imprudent, qui n'arrête pas de discuter avec sa copine, qui lui susurre des mots doux à l'oreille…Lui a dans les 60 ans, elle dans les 40, on est pressés, très pressés d'arriver.
Valparaiso de nuit nous donne l'impression de débarquer sur une autre planète. Des points lumineux partout sur les collines, des petites rues, des graffitis partout. Et la route pour l'hôtel: ça serpente sec, ça tourne, on passe d'un coin assez miteux à des rues qui donnent l'impression de débarquer en plein 19ème siècle. Hâte de voir ça de jour. L'hôtel a beaucoup de charme. On est trop fatigués pour descendre manger au restaurant, mais la chambre est immense, très joliment décorée. On en fera quelques photos demain, pour vous donner une idée.
D'ici là, on n'a qu'une envie; dormir!

2 commentaires:

  1. Oui,c'est incroyable mais c'est encore plus impressionnant quand tu vois tous ces paysages sous tes yeux... ;)

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